bilan de compétences
Mon bilan de compétences terminé je reste un peu perplexe. J'en attendais beaucoup, il m'a en effet beaucoup apporté mais... en m'apportant bien autre chose que ce que j'en attendais. Je sais désormais bien plus encore, que je ne rentre décidément pas dans les clous, que ma "liberté, liberté chérie" prend le dessus sur mes envies de salaire fixe qui rentre à date fixe, sur mes envies de confort salarié. Alors tant pis pour ce confort-là, justement, et même tant pis pour les congés payés (quand je pars en vacances je ne gagne pas un centime), et tant pis aussi pour les congés maladie. Tant pis pour tout. Je ferai autrement. A ceux qui proposent de travailler plus pour gagner plus, je réponds (poliment), que je ne veux pas perdre ma vie à la gagner, que non, je n'aurai jamais de rolex au poignet, mais que de toute façon je trouve ça très laid, et qu'à mon poignet à moi il y a la montre de mon père. Pas de salaire mais pas de patron qui me dit quand et comment faire les choses. Pas d'horaire imposé, pas d'ennui. Je continuerai à organiser mes expositions, mes cours, mes ateliers, mes randonnées-croquis comme je l'entends, à quitter l'atelier lorsque le chant du merle m'appelle ou à travailler toute la nuit jusqu'aux premières lueurs de l'aube si je le veux, à rencontrer toujours des gens nouveaux. Je paie ma liberté au prix fort, mais peut-on être libre autrement ?