Centre Culturel Mosaïque

Jérôme et Julien, de la compagnie Jupon, étaient déjà venus en 2014, ils travaillaient alors la mise en scène de leur spectacle "Ensemble" et je les avais dessinés pendant leur semaine de résidence. Cette fois ils reviennent présenter leur spectacle (après des tournées en France, en Europe et en Israël) et je les retrouve avec joie. Encore quelques pages dessinées, et de longues discussions. Pour ceux qui sont en Bretagne, le spectacle aura lieu ce soir, à 20 h 30, à Collinée (et il vaut vraiment le déplacement !)

Ce matin, en attendant les comédiens, j'ai dessiné les loges. J'aime l'ambiance de ce lieu de passage qui parle de repos, de repaire, de pause. Les fauteuils sont moelleux, la table basse encombrée de boîtes à thé, de chocolat, de fruits, et sur les murs les affiches de la saison en cours évoque les soirées déjà passées et les rencontres à venir, tant et tant de choses encore à dessiner...

Nouvelle séance de croquis sur le vif, cette fois avec la Compagnie Poc, de Saint-Brieuc, qui répétait son spectacle BPM21. Des pages et des pages vite remplies pour ces fous de la balle et de la body-percussion.    

Aujourd'hui, je retrouvais les planches du Centre Culturel Mosaïque, à Collinée (22). La compagnie AK Entrepôt montait  le décor très technique de "murmures au fond des bois" et moi je posais mon gros carnet de croquis, ouvrais ma boîte d'aquarelle et sortais mes feutres pour accompagner à ma façon cette matinée studieuse. Trois petites heures passées comme une seule, et quelques petits croquis dans ma besace...

Puisque le Centre Culturel Mosaïque, à Collinée, fait sa rentrée, je fais aussi la mienne sur scène. Enfin, quand je dis sur scène c'est dans un coin, assise en tailleur sur la large scène noire, ou bien installée dans un fauteuil de la salle vide, ou bien dans les coulisses, derrière les lourds rideaux qui amortissent les sons et créent cette ambiance si particulière. Mon carnet sur les genoux, mon matériel posé par terre autour de moi, je dessine ce qui se passe, ceux qui travaillent là, les décors qui se montent, les comédiens... [Lire la suite]

Cet après-midi, la  troupe du Ministère montait son décor pour le spectacle de ce soir. Pendant trois petites heures passées j'ai dessiné les coulisses, la scène, les kilomètres de cables électriques, le joyeux délire, les musiciens, les comédiens, les techniciens, les p'tits cafés...

J'ai bien aimé reprendre mon carnet de voyage du Centre Culturel. Voyage immobile, comme si je restais là, assise sur la scène, mon matériel posé autour de moi sur le plancher noir de Mosaïque, et que les groupes passaient. Cette fois, c'était de la musique, ou plutôt du chant. Disons des chanteurs qui font aussi de la musique avec leur voix, et qui dégagent, par la même occasion, une belle énergie. J'ai dessiné la répétition, les balances, vu, encore une fois, l'envers du décor, les tempéraments qui se montrent alors... [Lire la suite]

Avant même d'ouvrir les yeux j'ai entendu les paquets de pluie jetés contre mes carreaux. Aucune envie de me lever, plutôt celle de rester là, de me rouler en boule sous la couette et, pelotonnée, de lire quelques pages du roman au titre prédestiné que je lis en ce moment, "quitter le monde" de Douglas Kennedy. Paresse, luxe du dimanche... Je savais qu'à quelques centaines de mètres se montait le décor du spectacle de l'après-midi, je savais qu'on s'attendait à m'y voir débarquer, carton à dessin sous le bras. Mais non, seule... [Lire la suite]

Quelques semaines sans "monter sur scène", sans venir dessiner sur la grande scène au plancher noir. Je me sentais rouillée et regardais d'un air navré mes premiers croquis pendant que les techniciens sortaient du camion des kilomètres de cables, de barres, de rideaux de scène. Ils avaient fait 700 kilomètres pour venir de leur Belgique, et moi quelques centaines de mètres, mais c'est moi qui me sentais un peu perdue devant ces croquis qui ne me plaisaient pas. Zouma, la chienne de l'équipe, avait la tête du renard du Petit... [Lire la suite]

Il y avait bien deux semaines que je n'étais pas venue dessiner sur le grand plateau noir du Centre Culturel. La pièce annoncée s'intitulait "maintenant" et Vincent Clergironnet, le comédien, incarnait seul ses quatre personnages. Le décor se résumait à un plancher de bois blond, un porte-manteau et un miroir sans tain. Alors j'ai dessiné ces trois éléments comme des personnages se préparant au spectacle, j'ai dessiné Glenn et Thomas, les techniciens travaillant la lumière, j'ai dessiné Vincent faisant faire les cent pas à son... [Lire la suite]