L'air était doux, si doux pour un mois de février, je roulais avec la fenêtre de la voiture ouverte, regardant à gauche et à droite ce paysage si vert, cherchant dans ma tête comment conjuguer les couleurs de ma palette pour obtenir le vert des talus, le vert du sous-bois, le vert de la colline sous le bleu du soleil. Et puis à la radio la nouvelle est tombée, la mort de Lagerfeld.
Il pouvait donc mourir ? Il était donc fait de chair et d'os ? Lagerfeld était pour moi comme la Joconde, une base, un socle, un incontournable, comment la Joconde pourrait-elle mourir ? Son trait me fascinait lorsque j'étais étudiante aux Beaux-Arts, et je me souviens avoir fait des dizaines de croquis de ses collections. Tchao maëstro...
Vouant une grande admiration aux auteurs et illustrateurs pour la littérature de jeunesse, cela m’a peinée qu’on ait perdu le grand Tomi Ungerer il y a quelques jours ...🖤🖤🖤