deux pieds de lilas

Souvent, dans mon petit coin de Bretagne, le printemps est farceur. Il apparait d'un coup pour disparaitre aussi vite et revenir encore s'imposer dans les vallons. Alors une folie nous prend tous, les outils sortent des remises, les cisailles claquent dans les jardins. Cet hiver, mon si beau rhododendron aux fleurs garance mouchetées de pourpre est mort, mais en débroussaillant un fond de jardin un peu oublié j'ai découvert deux pieds de lilas, poussés là tout seuls et préparant déjà un épi de fleurs. De quelle couleur seront-elles ? Peut-être blanches, parce que le lilas blanc est une de mes fleurs préférées, alors oui, du blanc...

Comments

[Enid]

Farceur, le printemps breton ? Naaaaaaaan, ou alors à peine. Bon d'accord, un peu plus.



Ici, c'est une histoire, avec mes propriétaires, nous nous sommes résignés à la violence... contre les lauriers-palme. Sous les lauriers-palme, pas de vie. Hors, nous aimons la vie, la vie cafouillis pour moi, la vie ordonnée et productive pour mes logeurs. Libération donc pour les pommiers étouffés, les petits houx, les petits lauriers-sauces, les tapis de fleurs et des fraisiers sous les fruitiers, libération d'une plate-bande d'une soixantaine de centimètres de largeur sur trois mètres (de quoi poser son hamac, quoi)... On redécouvre, en guise de trésor au fond du jardin... les voisins ! Quel plaisir de causer, chacun sur son palier, sans laurier interposé !

[So]

J'aime bien ce genre de découverte, qu'on fait au printemps dans les coins de jardin un peu fouillis (et j'aime bien les jardins un peu fouillis !)