14 février 2014
Derrière la vitre
Le vent soufflait en furie et nous nous étions réfugiés dans le petit bar, en face de la gare, pour attendre le train. Des arbres étaient tombés sur la voie du côté de Morlaix, et il fallait attendre, et attendre encore. Un peu plus loin dans la rue un camélia en fleur laissait échapper ses pétales dans des tourbillons rose pâle. Nous étions bien, le café était brûlant et je crois que nous aurions pu attendre encore bien davantage, regardant derrière la vitre les bourrasques secouer les grands arbres et faire plier les passants sous leurs capuches. Tempête, encore.
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