24 septembre 2013
moqueur
Nous avions bien enregistré le rouge qui grignotait la vigne vierge sur la maison, la fraîcheur des soirées, la venue tardive du jour. Nous avions mitonné le premier potage, avions sacrifié le premier potiron, posé sur la cheminée le premier bouquet de baies et de branches cramoisies. Nous avions accepté l'automne. Et puis l'été s'en est revenu d'un coup. La chaleur est revenue se poser sur les pourpres, les ors de septembre, se moquant de nous et de nos corps déjà engoncés de laine. Moqueur été, le temps d'une pirouette...
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