mai et juin
Dimanche, c'était la fête des mères. Dimanche, je n'ai rien fait du tout, juste profité du soleil immense au-dessus du jardin, de mes pieds nus dans l'herbe souple, de ces heures de lecture paresseuse, de ce déjeuner à l'ombre du noyer. Et aujourd'hui, sous l'averse de grêle qui a rendu en deux minutes la route blanche comme en hiver, je me suis dit qu'il faudrait sans doute, cette année, profiter du moindre petit bout de soleil, de la plus légère éclaircie sans se soucier de rien d'autre. La météo devient une obsession alors qu'elle ne devrait qu'accompagner nos jours. Point de balade sans parapluie, pas de bras nus sous le soleil, et mes aquarelles sur les talus de mai ne sont que souvenirs. Alors, juin qui s'annonce, quelle tête nous feras-tu ?