29 février 2012
Le ciel était immensément bleu, et la douceur de
Le ciel était immensément bleu, et la douceur de l'air m'a happée à la sortie de l'hôpital. Je suis restée là, frappée, à me gorger de ce printemps jeté en vrac sur le parking bondé tandis que mon coeur de mère chavirait. Etre forte, bien sur, pour lui et pour les autres, être forte encore, toujours. Etre forte tant qu'il s'agit de moi, mais comment faire face au mal-être de son enfant emporté par la grande houle de l'adolescence ? Je me suis battue avec les armes que j'avais, mon amour, mon expérience, ma volonté, mais ça ne suffit pas toujours et il ne s'agit plus de poser un baiser sur le genou écorché pour que tout s'efface, l'adolescence cache ses douleurs bien plus profond.
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