26 décembre 2011
il ne m'en faut pas plus
Et les jours qui filent, les soirées qui s'allongent. J'en arrive à attendre avec impatience ce moment ou le soleil se couche au fond du jardin, derrière le marronnier mis à nu, pour allumer des bougies dans toute la maison et créer ces recoins de lumière blonde qui réchauffent le coeur et l'âme. Tout alors prend une autre valeur, une autre consistance, comme si la vie s'emplissait de douceur du simple fait d'une bougie allumée. La vieille théière reste au chaud sur le poêle brulant, les rideaux sont tirés sur la nuit, il ne m'en faut pas plus.
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