20 août 2011
Rennes en août
Je n'aime la ville qu'en août, lorsque ses habitants sont partis courir ailleurs. Je n'aime la ville que lorsque le souffle chaud du mois d'août fige la pierre dans son histoire, rappelant les torpeurs passées des siècles disparus par un silence bienvenu. Je n'imagine certes pas la ville d'autrefois silencieuse, loin de là, mais ce grondement permanent de la cité moderne est bien trop ravageur pour laisser au visiteur la possibilité d'entendre ce murmure diffus, cette respiration des siècles endormis là.
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